FRANCE BIZOT

ICONS

(ICÔNES)




from June 1st to July 22, 2017



du 1er juin au 22 juillet 2017

 

photos © Jérôme Michel



COMMUNIQUÉ EN FRANÇAIS CI-DESSOUS


Backlash is delighted to present iCons, France Bizot’s third solo exhibition. The artist’s works provide an ultra-modern and connected perspective of the age-old tradition of drawing, particularly in the way she gives visual form to social media vocabulary.

The icon was originally a small religious picture, often painted on wood, easy to transport so it could be used for individual worship. It has now become a graphic symbol displayed on computer screens. The term also defines certain celebrities who have become the icons of a generation. It is these three definitions that France Bizot portrays in the series of work featured in the exhibition. The style of the exhibition title is inspired by Apple's famous iPhone. In our ultra-connected society, the phone is a custodian, functioning as the living memory of our special moments and the images we worship, the scared vessel of our times. It is thus akin to ancient icons. And we place an almost religious value on these devices.

France Bizot sees the exhibition as the fruit of her last two years of research. She has adopted Pierre Soulages's motto: ‘It is what I do that shows me what I'm looking for.’ The title that she chose helped her understand what she was looking for with her portraits, particularly the ones featuring her mother, the artist’s very first icon and the model for several pieces. Since her childhood, France Bizot has been influenced, directly or indirectly, by a whole array of figures, icons from different eras who exerted a strange fascination over her, sometimes unconsciously and for a short period of time, such as Nico, Edwige Belmore and, more recently, Georgia May Jagger.

The exhibition begins with a series of 24 small portraits, each one nestling like a jewel in its case. Geometric shapes in different colours punctuate these sacred-like images, bestowing on them an air of strangeness reminiscent of the holy halo. Some of the portraits have also been flipped over and their visual contents are reflected in a mirror built in to the case, giving them an even more secretive aspect.

Large drawings adorned with the same coloured geometric shapes form almost surrealist images that seem to spring straight out of the artist's imagination and her own iconography.

One of the exhibition rooms is dedicated to a series of small sketch books, a recent project that has appeared many times on the artist's Instagram and Facebook pages. Using them in the same way as a diary, the artist faithfully records the moments of her life in the sketch books then displays them in a series of photographs, designed primarily to be exhibited on social media.

The iCons exhibition is inextricably linked to the most autobiographical dimension of France Bizot's artistic explorations. As she explains: ‘From the photos of my mother taken from old family photo albums to screenshots of my different followed accounts and followers on Instagram and other social media platforms, each “icon” is the result of my fascination with an image from the past or a snapshot captured for its beauty, its history, its mystery or strangeness.’

The exhibition ends with the projection of the Island video that retraces the artist's photographic exploration of the island of Seguin starting in 2004. France Bizot uses the same approach to immortalise the repurposing of the legendary former Renault factory, from its total destruction to the construction of La Seine Musicale that stands in its place.

France Bizot graduated from the Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs in Paris. She first gained recognition for a series of photos centred on daily life. In 2011, she began a series of drawings looking at social media and the status of the image. In her work, France Bizot deftly blends the real and the virtual with impeccable technique.

Backslash est heureuse de présenter iCônes, la troisième exposition personnelle de l'artiste France Bizot dont les œuvres proposent un regard ultra contemporain et connecté sur la tradition séculaire du dessin, notamment par la mise en images du champ lexical des réseaux sociaux.

L'icône est à l'origine une petite image religieuse, souvent peinte sur bois, facilement transportable pour le culte individuel. Elle est également devenue un symbole graphique affiché sur l'écran d'un ordinateur. Elle définit aussi certaines stars devenues les « icônes » d'une génération. Ce sont ces trois définitions que France Bizot présente à travers les séries d'œuvres exposées. Le titre de l'exposition s'écrit de la même façon que le fameux iPhone d'Apple. Dans notre société ultra connectée, le téléphone détient la mémoire vive de tous nos instants privilégiés, de nos images vénérées, tel le réceptacle sacré de notre temps. En ce sens, il s'apparente aux anciennes icônes. Nous accordons d'ailleurs une importance proche de l'objet religieux à ces appareils.

France Bizot voit l'exposition comme l'accomplissement de ses deux dernières années de recherches. Elle a fait sienne la devise de Pierre Soulages : « C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche ». Le titre choisi l'a aidée à comprendre ce qu'elle cherchait à travers ces portraits, notamment ceux de sa propre mère, toute première icône de l'artiste, qui sert de modèle à plusieurs œuvres. Depuis son enfance, France Bizot a été influencée, de manière directe ou indirecte, par de nombreuses personnalités, icônes d'époques différentes qui ont fait l'objet d'une fascination étrange, parfois inconsciente et sur un laps de temps très restreint, notamment Nico, Edwige Belmore ou plus récemment Georgia May Jagger.

Le parcours de l'exposition débute par une série de 24 petits portraits, chacun encadré dans un coffret précieux. Des formes géométriques de couleurs différentes rythment ces images sacralisées et leur confèrent une étrangeté qui rappelle la Sainte Auréole. Certains portraits sont par ailleurs retournés et leurs images se reflètent dans un miroir intégré au coffret, leur octroyant un aspect encore plus secret.

De grands dessins agrémentés du même dispositif de formes géométriques de couleurs présentent des images quasi surréalistes qui semblent tout droit sorties de l'imaginaire de l'artiste et de sa propre iconographie.

Une salle de l'exposition est consacrée à une série de petits carnets de dessins, commencée récemment et qui a fait l'objet de nombreux posts sur les comptes Instagram et Facebook de l'artiste. A l'instar d'un journal de bord, elle a consciencieusement dessiné les instants de sa vie dans ces carnets puis les a mis en scène dans une série de photographies destinées de prime abord aux réseaux sociaux.

L'exposition iCônes est intimement liée à la part la plus autobiographique des recherches de France Bizot. Comme elle l'explique : « Des portraits de ma mère, photographiés dans les vieux albums familiaux, à la capture d’écran de mes différentes poursuites (following, followers) sur Instagram ou autres réseaux sociaux, chaque “icône” est l’objet de ma fascination pour une image du passé ou bien pour un instantané capturé pour sa beauté, son histoire, son mystère ou son étrangeté. »

Enfin, le parcours du spectateur se termine par la projection de la vidéo « L'île » qui retrace le travail photographique de l'artiste autour de l'île Seguin débuté en 2004. Du même point de vue, France Bizot a immortalisé les travaux de réaménagement de l'ancienne et mythique usine Renault, de sa déconstruction totale à la construction de ce qui s'appelle désormais La Seine Musicale.

France Bizot est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Remarquée pour ses différentes séries photographiques autour du quotidien, elle a initié en 2011 une série de dessins sur le thème des réseaux sociaux et du statut de l’image. Dans son œuvre, France Bizot mêle étroitement réalité et virtualité avec une technique parfaitement maîtrisée.


DOSSIER DE PRESSE À TÉLÉCHARGER

 

PRESS / PRESSE

Henri-François Debailleux, "Entretien : Delphine Guillaud et Séverine de Volkovitch", Le Journal des Arts, 2017
Marine Steinmann, "L'iconique France Bizot", Arts Magazine, 2017
"iBeautés", Le Parisien Magazine, 2017
Marie-Sarah Bouleau, "La réalité dessinée de France Bizot", Le Figaro, 2017
"France Bizot, la beauté à l'ère 2.0", Connaissance des arts, 2017
"France Bizot présente ses iCônes", Arts Magazine, 2017
Marie-Sarah Bouleau, "Visite virtuelle de l'exposition de France Bizot", Le Figaro.fr, 2017
"Exposition iCônes by France Bizot à la galerie Backslash", Sortir à Paris, 2017
"Expo : les "iCônes" de France Bizot à la galerie Backslash", Variation, 2017
Camille Bardin, "A la galerie Backslash, France Bizot révèle ses iCônes", Toute la culture, 2017
Marie-Elisabeth de la Fresnaye, "France Bizot à la Backslash Gallery", Mowwgli, 2017
Jean-Marie Durand, "Les "iCônes" polysémiques de France Bizot", Les Inrocks, 2017
Jean-Marc Lebeaupin, "France Bizot présente iCônes chez Backslash", ArtsixMic, 2017
"France Bizot / iCônes", Art Hebdo Média, 2017
"France Bizot - iCônes", Made By Frenchies, 2017
"Exposition "iCônes" - France Bizot" - Galerie BACKSLASH", Artistik Rezo, 2017