SÉPÀND DANESH

Rooted in ruins

(DES RUINES POUR ORIGINE)


 

from February 11 to April 2, 2016



du 11 février au 2 avril 2016

 
 

COMMUNIQUÉ EN FRANÇAIS CI-DESSOUS


Backslash is delighted to announce the first solo exhibition of work by French-Iranian artist Sépànd Danesh, whose paintings employ a measured and subtle iconography to tell us constantly changing tales.

His childhood memories of Iran, his family’s flight to France when he was only twelve, the need to adapt to a new culture, primarily by learning a new language and new alphabet, leaving him haunted by the written word and the act of writing; these are all elements that offer the artist a refuge. Recollections of his early years provide inspiration for the paintings he creates today. He tells stories using symbolic objects he ascribes with a meaning known only to himself. In contrast to Western iconography and the strict rules that govern it, he gives each object a meaning that originates in his own language, as though he feels the need to create his own alphabet or his own vernacular with the power to express his plural culture, a culture that is a single entity, a whole born of a meeting between East and West.

At the heart of his approach is the corner, a recurring element throughout the series of works. The corner holds the promise of a return to childhood, with the idea of punishment, of a place for reflecting on mistakes and mentally putting them right – and a place where the artist ‘stores’ everything, as though to protect the objects from getting lost. But the corner’s verticality also evokes notions of fall and elevation, as the idea of a place for imposed contemplation produces an intellectual ascent. A corner brings us face to face with ourselves; we can only flee by turning away from our reflection.

As a student, Sépànd Danesh encountered very different approaches to art as espoused by his two teachers, Giuseppe Penone then Philippe Cognée, particularly in terms of painting and the artist’s relationship to objects. He sometimes uses 3D software when preparing to create his pieces. Everything is in its proper place, the paint looks spotless. However, when you look closer, you can see the flaws left by the artist, embodied in a certain form of fragility and occasional traces of overpainting.

Sépànd Danesh was born in 1984 and studied at the National School of Fine Arts in Paris and Academy of Fine Arts in Helsinki. He was discovered at the Salon de Montrouge, and his work has been shown at the 5th Marrakech Biennale, Institut de France and La Vitrine am. His on-going project, Ombre de mémoire (Shadow of Memory), recently appeared at the Musée d'art contemporain du Val-de-Marne as part of the Chercher le garçon (Search for the Boy) exhibition.


A monographic catalogue has been published on this occasion, with texts by Bernard Comment & Sally Bonn, in collaboration with Nathalie Lacroix and Sally Bonn from Le bureau des activités littéraires, with the support of CNAP - Centre National des Arts Plastiques, bilingual English / French, February 2016.


In addition to his solo exhibition at the gallery, Backslash devoted its booth at Drawing Now art fair to his drawings series Encyclopedia of Imagination




La galerie Backslash est heureuse d'annoncer la première exposition personnelle du plasticien franco-iranien Sépànd Danesh dont les toiles nous content des histoires sans cesse différentes par le biais d'une iconographie mesurée et subtile.

Ses souvenirs d'enfance en Iran, la fuite vers la France alors qu'il n'avait qu'une dizaine d'années, l'adaptation à une nouvelle culture qui passe tout d'abord par l'apprentissage d'une autre langue et d'un autre alphabet (l'écrit et son geste hantent également Sépànd Danesh) : tout devient refuge pour l'artiste et c'est dans cette mémoire d'enfant qu'il puise aujourd'hui les ressources de son travail pictural. Il raconte des histoires par le biais d'objets-symboles dont lui seul connaît le sens qu'il leur a attribué. Loin d'une iconographie occidentale régie par des lois précises, il confère à chacun une signification issue de son propre langage, comme s'il avait senti le besoin de créer son propre alphabet, ou sa propre langue qui synthétiserait sa culture « plurielle », puisqu'il ne s'agit plus que d'une seule entité, un « tout » formé à partir d'un mélange Orient/Occident.

Tout part du coin, élément récurrent de la série de toiles. Le coin promet d'abord un retour à l'enfance par l'idée de punition, donc d'endroit où réfléchir, réparer mentalement ses propres erreurs. C'est devenu un lieu où l'artiste a tout « rangé » comme pour préserver ces objets d'une possible perte. Mais le coin indique également les notions de chute et d'élévation par sa verticalité, d'ascension intellectuelle induite par l'idée d'un lieu de recueillement imposé. Dans un coin, on est confronté à soi-même, ne pouvant fuir qu'en se détournant de sa propre réflexion.

Elève de Giuseppe Penone puis de Philippe Cognée, Sépànd Danesh a dû se confronter aux approches plastiques opposées de ses deux maîtres, notamment en ce qui concerne la peinture et le rapport à l'objet. Il compose parfois ses toiles à l'aide préalable d'un logiciel 3D. Tout est à sa place précise, la peinture semble léchée mais en s'approchant, on tombe sur les fêlures de l'artiste, sur une certaine forme de fragilité et parfois des repentirs.

Né en 1984, Sépànd Danesh a notamment étudié à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris et à l'Académie des Beaux-Arts d'Helsinki. Découvert au Salon de Montrouge, son travail a été montré à la 5ème Biennale de Marrakech, à l'Institut de France ou encore à La Vitrine am. Dernièrement, son œuvre 'Ombre de mémoire' a été présentée au Mac/Val dans l'exposition « Chercher le garçon ».


Un catalogue monographique a été publié à cette occasion, avec les textes de Bernard Comment & Sally Bonn, en collaboration avec Nathalie Lacroix et Sally Bonn pour Le bureau des activités littéraires, avec le soutien du CNAP - Centre National des Arts Plastiques (aide aux galeries/publication), bilingue français / anglais, février 2016.


En parallèle à son exposition personnelle à la galerie, le stand de Backslash au salon
DRAWING NOW était entièrement consacré à sa série de dessins Encyclopédie de l'Imagination. 

 

PRESS / PRESSE

Nina Leger, "Rêver à l'envers", délibéré prologue, 2016
Elodie Bernard, "Ballade Parisienne", REGARDB, 2016
Alain Nicolas, "Sepand Danesh, la Melancolie dans les coins", L'Humanité, 2016
Vincent Delaury, "Sépànd Danesh", L'oeil, 2016