BORIS TELLEGEN

FINAL FANTASY

 

9 nov. - 21 dec. 2024
opening on Saturday 9 November from 2 to 8 pm
\ vernissage le samedi 9 novembre de 14h à 20h

29 rue Notre-Dame de Nazareth 75003 Paris

 
 

Japanese vocabulary is notoriously complex, with a wealth of words that are difficult to translate because they express precise, highly-defined situations. It sometimes takes several vocables to try and correctly translate a moment, a feeling or an action that only Japanese defines simply, in a single word.

Asobu 遊ぶ is a verb that would mean “to play”, but in a precise way and in certain situations only. It's a versatile word that can refer to recreational activities such as having fun, spending time with friends, or wandering around with no specific purpose. Although often linked to playful activities, asobu can also be used in broader contexts to express the enjoyment of free time.

Boris Tellegen's many trips to Japan have helped him to develop an undeniable attraction for this fascinating culture of ancient traditions and modernity. Regularly exhibited on Japanese soil, the Dutch artist, who has been nourished by Japanese manga, video games and cartoons, has always played with the world of toys, which goes far beyond simple children's entertainment. It's a field where art, design and popular culture meet.

The Final Fantasy exhibition recommends a return to youth, particularly through the world of games. Brightly colored sculptures, paintings with two-dimensional constructions and wooden puzzles suggest both an end (Final) and an opening to a world of infinite possibilities (Fantasy), a last great escape or reverie before a decisive turning point.

Tellegen's distinctive style combines a futuristic aesthetic with influences from popular culture, while retaining an architectural sensibility that reflects his interest in structures and buildings. His ability to marry outdoor art with a contemporary, sculptural approach makes him a leading figure on today's art scene.

A trailblazer on the international urban scene, Boris Tellegen endlessly deconstructs the letters of his pseudonym DELTA in works and installations recognized all around the world. Exhibited in many prestigious institutions, including the Fondation Cartier, the Venice Biennale and the FRAC Midi-Pyrénées, he regularly carries out public commissions, such as the alley of 10 monumental sculptures joining the houses of Piet Mondriaan and Gerrit Rietveld in the Netherlands. His works can be found in collections of international renown, notably the Rijksmuseum in Amsterdam.

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Il est notoire que le vocabulaire japonais est d'une grande complexité et riche de mots qui sont difficilement traduisibles tant ils expriment des situations précises et très définies. Il faut parfois plusieurs vocables pour tenter de traduire correctement un moment, un sentiment ou une action que seul le japonais définit simplement, en un seul mot.

Asobu 遊ぶ est un verbe qui signifierait « jouer » mais d'une façon précise et dans certaines situations seulement. C'est un mot polyvalent qui peut désigner des activités récréatives comme se divertir, passer du temps avec des amis, ou se promener sans but précis. Bien que souvent lié à des activités ludiques, asobu peut aussi être utilisé dans des contextes plus larges pour exprimer le fait de profiter de son temps libre.

Les nombreux voyages de Boris Tellegen au Japon ont contribué à développer chez lui un attrait certain pour cette culture fascinante de traditions anciennes et de modernité. Régulièrement exposé sur le sol nippon, le plasticien néerlandais, nourri aux mangas, jeux vidéos et dessin animés japonais, joue depuis toujours avec l'univers du toy qui va bien au-delà du simple divertissement enfantin. Il s'agit d'un domaine où l'art, le design et la culture populaire se rencontrent.

L'exposition Final fantasy préconise un retour vers la jeunesse, notamment à travers l'univers des jeux. Des sculptures aux couleurs vives, des peintures aux jeux de constructions en deux dimensions ou encore des sortes d'oeuvres-puzzles en bois, suggèrent à la fois une fin (Final) et une ouverture vers un monde de possibilités infinies (Fantasy), une dernière grande évasion ou rêverie avant un tournant décisif.

Le style distinctif de Tellegen allie une esthétique futuriste à des influences de la culture populaire, tout en conservant une sensibilité architecturale qui reflète son intérêt pour les structures et les bâtiments. Sa capacité à marier l'art outdoor avec une approche contemporaine et sculpturale en fait une figure marquante de la scène artistique actuelle.

Artiste précurseur de la scène urbaine internationale, Boris Tellegen déstructure à l'infini les lettres de son pseudo DELTA à travers des oeuvres et des installations reconnues dans le monde entier. Exposé dans de nombreuses institutions prestigieuses, dont la Fondation Cartier, la Biennale de Venise ou encore le FRAC Midi-Pyrénées, il réalise régulièrement des commandes publiques comme l'allée de 10 sculptures monumentales joignant la maison de Piet Mondriaan à celle de Gerrit Rietveld aux Pays-Bas. Ses œuvres sont présentes dans des collections de renommées internationales, notamment le Rijksmuseum d'Amsterdam.